Les douceurs bordelaises
à goûter au moins une fois
À Bordeaux, les pavés racontent l’histoire, les façades dorées la lumière, et les vitrines des pâtisseries une irrésistible tentation. Ville de vins, certes. Mais aussi de douceurs, de pâtisseries au caractère bien trempé, comme un clin d’œil sucré à l’élégance discrète de la ville.
Voici celles qu’il faut avoir goûtées au moins une fois — voire plusieurs fois, sans culpabilité.

Le canelé, bien sûr (mais pas n’importe lequel)
Symbole absolu de la gourmandise bordelaise, le canelé fait partie de ces douceurs au look aussi travaillé que la recette est précise. Une croûte caramélisée, un cœur tendre, parfumé à la vanille et au rhum…
Le classique, parfaitement maîtrisé, se déguste chez Baillardran, institution locale au rouge emblématique. Mais les initiés murmurent aussi les noms de La Toque Cuivrée pour sa version généreuse, ou de Cassonade, plus confidentielle, pour une approche artisanale et sans fioritures.

La dune blanche, nuage iconique du bassin
Originaire du Cap Ferret, mais désormais bien ancrée dans le paysage gourmand de Bordeaux, la dune blanche est ce petit miracle de choux ultra moelleux garnis de crème fouettée vanillée. Une bouchée aérienne, fondante, légèrement addictive.
Pour l’expérience originale, direction Chez Pascal, créateur de cette merveille. À déguster à la main, sur les quais, cheveux au vent.


Les créations modernes qui méritent le détour
Bordeaux ne se contente pas de ses classiques. La scène pâtissière y est vibrante, créative, portée par des chefs qui revisitent les codes avec audace.
Chez David Capy, Meilleur Ouvrier de France, les entremets sont des œuvres d’art aux équilibres subtils. À noter aussi : Sébastien Mathieu, dont la tarte au citron flirte avec la perfection, et Pâtisserie S. pour les amateurs de montages ultra-design.

Les trésors plus discrets à découvrir
Parmi les douceurs plus confidentielles, on chuchote l’existence du gâteau de la Lune bordelais proposé en édition limitée dans certaines maisons de thé, ou encore d’un flan au pruneau, hommage sucré aux origines gasconnes de la région.
Et puis, il y a les chocolats de Saunion, classiques, élégants, comme un bijou à croquer — à offrir, ou à garder égoïstement.

À Bordeaux, chaque quartier cache sa douceur signature, chaque pâtisserie son obsession. Et dans le brouhaha des marchés, entre deux verres de vin, une seule règle : céder à la tentation. Toujours avec style.
Bon appétit !
N’oubliez pas de partager vos propres recommandations et recettes avec nous sur les réseaux sociaux !